Originaire de Marseille, Pierre Piloni dit Pao Pi est un artiste pluridisciplinaire et enseignant pédagogue, diplômé des Beaux Arts de Marseille. Calligraphe, peintre, musicien pianiste compositeur, et plasticien, il mêle les arts traditionnels issus de Chine, du Japon et d’Occident en y développant tout le potentiel créatif qu’ils ont à offrir, tout aussi bien dans ses propres créations que dans sa démarche de transmission.De ses multiples expériences de transmissions avec pour références: France Japon Connexion, ,festivals Japan Expos (Marseille), centres hospitaliers pour adolescents (Relais Serena – Paoli Calmettes), Abbaye de Maredret en Belgique, mairies municipales ou encore dans le cadre de résidence artistiques de la DRAC, Pao Pi continue de développer et de transmettre avec passion l’art de la calligraphie «Shufa» (chinois) / ou «Shodo» (japonais).
Le mot de l’enseignant :
« La calligraphie (dite « Shufa » en chinois), cet art ancestral issu de Chine, est composé d’éléments socles, aussi présents dans d’autres arts tels que les arts martiaux, la danse et la musique dont : Le souffle, le mouvement ainsi que la concentration. Tout comme ses autres arts semblables, la calligraphie est un art qui ne peut être effacé après exécution. Il en va de même pour les arts martiaux, la danse et la musique: Un mouvement, une attaque, une note de musique ne peuvent être effacés. De ce point de vue similaire à ces derniers, nous, êtres humains sommes appelés à rencontrer la réussite, mais également l’échec, faisant partie de la vie, sans pour autant renoncer à nos projets malgré les embuches que nous rencontrons. C’est donc dans cette philosophie de vie que ma pratique de la calligraphie s’oriente tout en y appliquant les codes dont elle est composée.La pratique du «Shufa» est également thérapeutique. Elle permet de retrouver une sérénité intérieure. Cet état d’apaisement peut s’avérer constant dans le cas d’une pratique régulière du pratiquant, et bénéfique dans sa vie quotidienne. Une fois les codes de cet art assimilés, le pratiquant n’a plus qu’a s’en détacher et à trouver SA forme d’expression.»